Les chariots BOOOM, une nouvelle façon de magasiner

Publié le 10 mars 20

Entrevue avec Michel Bouchard, associé chez Onico architecture et design tactique, et président de di-e-go caddys

 

BOOOM, ce sont des chariots de magasinage nouveau genre. De forme cylindrique, il a été optimisé pour les commerces non alimentaires et est fabriqué à partir de plastique 100% recyclé, le premier au Canada. Depuis près de 10 ans, Michel Bouchard souhaitait concevoir un chariot complètement différent de ceux traditionnellement conçus pour les supermarchés. C’est une innovation toute québécoise, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans le monde, pour le moment!

 

« Cela fait 50 ans qu’on a marché sur la Lune et on pousse encore d’affreux chariots d’épiceries dans les commerces non alimentaires, explique monsieur Bouchard. Je cherchais une façon de concevoir un chariot mieux adapté pour ces types de commerces. »

 

Ce curieux chariot compact peut contenir une charge impressionnante pour sa taille. Son concepteur a bien étudié le chargement et s’est assuré qu’il puisse loger un carton de couches ou une caisse de bouteilles de vin. La partie verticale peut transporter des skis, des bâtons de hockey ou du papier d’emballage. La fente sur le devant peut contenir un cadre ou un autre objet plat. N’étant pas fait d’un grillage métallique comme les chariots conventionnels, BOOOM permet de transporter de petits objets sans craindre qu’ils tombent. Ses parois opaques offrent une plus grande discrétion, ce qui pourrait être utile dans les commerces de santé et de soins personnels, par exemple. Grâce à sa forme cylindrique et à ses huit roulettes, il est en mesure de prendre place dans un escalier mécanique.

 

Le nouveau magasin Sports Experts, Atmosphère et Hockey Experts du Groupe Boucher Sports à Lévis s’est procuré les chariots BOOOM qu’il met à la disposition de sa clientèle. Les commentaires sont très positifs et l’utilisation du chariot permet d’augmenter les ventes et le nombre d’articles par transaction. « Dans certaines situations, les conseillers doivent accompagner leurs clients jusqu’à la caisse avec la marchandise parce que c’est trop encombrant pour une seule personne d’apporter les skis, le casque et les bottes jusqu’à la caisse, donne en exemple Michel Bouchard. Avec notre chariot, le client peut se rendre facilement. »

 

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