10 tendances à surveiller en 2019 dans le commerce de détail

Le Magazine Détail Québec a relevé pour vous les 10 tendances qui transformeront le commerce de détail cette année.

 

• Plus de transactions sur les mobiles.
  Cela signifie qu’il faut adapter l’expérience d’achat aux appareils mobiles. Pas moins de 70 % de l’achalandage des sites de commerce électronique provient des mobiles. Il ne faut pas faire attendre le consommateur plus de 10 secondes avant que le page se télécharge. Les détaillants qui ne suivent pas le mouvement risquent de perdre une grande part de leur marché.

 

• Des nouveaux modes de paiement.
  Il est désormais possible de payer sans sortir son portefeuille grâce au paiement au contact du téléphone ou avec les empreintes digitales.

 

• La taille des magasins diminue.
  On voit apparaître de nouveaux modèles de magasins mieux adaptés aux réalités des centres urbains. Par exemple, La Shop BMR, une quincaillerie urbaine de 7 000 pi² en plein cœur de Griffintown, propose des produits destinés aux propriétaires de condos, nombreux dans ce quartier de Montréal.

 

• La réalité virtuelle prend plus de place.
  Un bon exemple : Sephora, avec son Sephora Virtual Artist, qui permet aux clients de télécharger leur photo et d’essayer virtuellement les produits cosmétiques avant d’en faire l’achat. Le Sephora Color iQ permet aussi de scanner sa peau pour trouver la teinte parfaite.

 

• L’intelligence artificielle au service des détaillants.
  Les détaillants utilisent de nouvelles technologies pour communiquer avec leurs clients, comme les chatbots et les assistants vocaux, tels que Google Home et Alexa. La voix pourrait même remplacer les écrans tactiles sous peu. L’intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans le quotidien des gens.

 

• Des consommateurs plus conscientisés.
  L’environnement et le développement durable préoccupent davantage les consommateurs, qui posent plus de questions avant de faire un achat. Certains commerces ont fait les manchettes parce qu’ils jetaient leurs stocks invendus aux ordures. Le suremballage préoccupe également les consommateurs et certains souhaitent apporter leurs propres contenants. On retire les sacs de plastique et les pailles.

 

• Plus de place aux artisans locaux.
  Certains commerces intègrent maintenant des espaces pop-up pour soutenir les designers et les artisans locaux. C’est le cas de Fabrique 1840, un marché en ligne sur le site de Simons, qui propose exclusivement les produits d’artisans québécois.

 

• Les réseaux sociaux deviennent transactionnels.
  Après Facebook, Instagram Shopping permet de placer les liens des articles directement dans les publications et les stories.

 

• Les données nous parlent.
  Les entreprises collectent de plus en plus de données. Celles-ci constituent la base de leurs plus grandes décisions d’affaires. Les données sont essentielles pour stimuler les ventes et pour mieux comprendre les comportements des clients. Les grandes bannières les utilisent pour récompenser leurs clients fidèles et pour leur proposer des offres personnalisées.

 

• Des expériences personnalisées en ligne.
  Les sites web recueillent aussi des données. Ainsi, des détaillants se servent des données de localisation de l’utilisateur qui visite leur site web pour proposer des produits populaires dans le même quartier ou des produits complémentaires aux derniers achats effectués sur le même ordinateur.