Entrevue avec Chantal Glenisson, présidente-directrice générale, Aubainerie

Publié le 28 novembre 17

AUBAINERIE: UNE FLEURON EN PLEIN ESSOR

Aubainerie numérique
Aubainerie est présente sur la majorité des réseaux sociaux où elle peut compter sur une communauté importante, notamment sur Facebook et Instagram. Pour y arriver, l’entreprise a analysé les différents segments de consommateurs qui composent sa clientèle afin de déterminer les meilleurs canaux pour les rejoindre. Elle dispose également d’un site transactionnel depuis 2016. Mme Glenisson est catégorique : selon elle, une combinaison du marketing traditionnel, du marketing numérique et des réseaux sociaux est primordiale.

« On sait qu’il faut être présent en ligne et malgré tout, certains détaillants n’en voient pas l’importance. Je crois qu’ils ont tort. Le Web ne remplacera pas la brique et le mortier, mais je crois que c’est une vitrine d’affaires dont il ne faut absolument plus se passer! Le pourcentage de notre clientèle qui magasine en ligne augmente sans cesse. »

Le commerce en ligne n’en demeure pas moins un grand défi : « En ligne, l’expérience client doit être impeccable, puisqu’il n’y a pas de contact humain, souligne Mme Glenisson. Si on fait un bon travail, ça va inciter des clients à entrer dans nos magasins. » D’ailleurs, Aubainerie est en pleine refonte de sa stratégie Web.


Historique de Aubainerie
C’est en 1944, en Mauricie, que s’ouvre le premier magasin de la chaîne, sous le nom de L’Économie. Au cours des années suivantes, d’autres succursales voient le jour, dirigées par des membres d’une même famille. En 1997, la chaîne adopte le nom L’Aubainerie et se dote d’une orientation résolument mode, davantage axée sur les nouvelles tendances, tout en maintenant des prix abordables. Chef de file québécois de la mode branchée pour toute la famille, Aubainerie est déterminée à offrir le meilleur rapport qualité-prix. Avec 57 magasins dans toutes les grandes villes de la province, elle emploie aujourd’hui plus de 2 500 personnes.


Le commerce de détail : un secteur de carrières
La passion de Chantal Glenisson s’est révélée alors qu’elle occupait son premier emploi de caissière pendant ses études. Elle y a découvert un secteur aux multiples possibilités de carrière. « Chaque fois qu’on me proposait de travailler dans un autre département ou d’occuper un nouveau poste, je plongeais avec joie dans tous ces défis, confie-t-elle. J’ai énormément appris grâce à toutes ces expériences et c’est ce qui m’a permis de gravir les échelons et qui m’a amenée jusqu’à mon poste actuel. Les gens pensent parfois à tort qu’il n’y a pas de carrière dans le commerce de détail. Je pense que je suis un bon exemple que c’est possible. Plusieurs vice-présidents dans le département des achats au siège social ont également commencé sur le plancher de vente de l’un de nos magasins. Ce sont de très beaux cheminements! »


La gestion des talents : une priorité
Chez Aubainerie, une grande importance est accordée à la gestion des talents : « On en fait une priorité, explique Mme Glenisson. Au siège social, tous les vice-présidents complètent une grille de gestion des talents afin d’avoir une vision d’ensemble et de réaliser des plans de développement adaptés à nos employés pour les faire grandir. La plus belle récompense des gestionnaires, c’est quand ils ont tellement bien développé les compétences de leurs employés que ceux-ci grandissent dans l’entreprise. Nos talents, c’est notre richesse. Il faut leur démontrer qu’on a un intérêt envers eux et les inciter à se développer et à aller plus loin. C’est notre devoir en tant qu’employeur et c’est également bénéfique pour l’entreprise. »


Un grand projet pour 2018
Fière de son succès depuis plus de 70 ans, Aubainerie planche sur un projet ambitieux : elle percera le marché ontarien en 2018. « Ce sera la première fois qu’on ouvrira un magasin à l’extérieur des frontières du Québec et ça nous rend bien fiers! », conclut Chantal Glenisson.

Visitez le site web d’Aubainerie.