Nouvelle enquête de rémunération globale dans le secteur du commerce de détail
Détail Québec a dévoilé cet automne les résultats de son Enquête de rémunération globale dans le commerce de détail 2022, la seule au Québec à être dédiée entièrement et exclusivement au commerce de détail!
Réalisée en collaboration avec la firme Rémunia, cette enquête est la plus importante jamais réalisée pour le secteur avec la participation de détaillants représentant plus de 1 550 établissements de tous les sous-secteurs d’activité du commerce de détail et de toutes les régions du Québec.
Cette étude est le fruit de l’analyse des données salariales de 37 676 travailleurs du secteur au Québec. Elle présente non seulement des données salariales pour 16 principaux emplois repères, mais aussi des statistiques sur les conditions de travail et les avantages sociaux offerts par des employeurs de petits, moyens et grands commerces.
L’enquête permet de défaire de nombreux préjugés entourant les emplois dans le commerce de détail. Selon Manuel Champagne, directeur général de Détail Québec : « Les résultats de l’Enquête démontrent l’amélioration des conditions salariales et l’intérêt grandissant des détaillants à travailler sur leur expérience employé. Si l’on se fie aux données du marché, les détaillants ont pris les devants en offrant des conditions compétitives et attractives. »
Avec 28 475 postes vacants dans le secteur du détail, les employeurs redoublent d’efforts sur le plan de la rémunération globale afin d’attirer et de fidéliser leur personnel.
Voici quelques tendances qui se dégagent en matière de rémunération dans le commerce de détail :
- Une importante hausse salariale pour toutes les catégories de postes. Plus spécifiquement pour le personnel de vente et de service en magasin, les salaires médians ont augmenté de 22 % à 39 %, selon les emplois repères, depuis le 1er mai 2016. À titre comparatif, le salaire minimum au Québec a progressé de 33 % au cours de la même période.
- Des salaires élevés offerts aux emplois relatifs au numérique. Par exemple, les gestionnaires en commerce électronique gagnent un salaire médian de 47,79 $ de l’heure. Cela s’explique en partie par la forte demande générée par l’accélération du virage numérique des détaillants ainsi que par la rareté de cette expertise sur le marché du travail.
- Une bonification des avantages et conditions pour toutes les catégories de postes. Quelques données à titre d’exemple :
- Assurance collective : de plus en plus de détaillants offrent un régime d’assurance collective (82 % contre 77 % en 2016).
- Régime de retraite : les trois quarts des entreprises offrent un régime de retraite. Le régime volontaire d’épargne-retraite est le type de régime le plus offert. La contribution patronale est de 3 % (lorsque l’employeur y contribue, ce qui est le cas de moins d’une entreprise sur deux).
- Programmes d’escompte : ceux-ci ont toujours la cote (ils sont offerts par 95 % des détaillants). Les pourcentages de réduction sur les produits et services vendus peuvent atteindre en moyenne de 18 % à 50 %, selon les sous-secteurs d’activité.
- L’implantation accrue de mesures d’attraction pour faciliter l’embauche : les programmes qui encouragent financièrement les employés à recommander des personnes de leur entourage sont mis en place par 40 % des détaillants. Le montant moyen d’une telle prime est de 629 $.
Pour découvrir davantage de renseignements, rendez-vous sur detailquebec.com afin de vous procurer le rapport d’enquête complet!
Ce rapport se veut un outil de référence indispensable qui permettra aux détaillants de connaître l’état du marché, de se comparer et de repenser leur offre de rémunération globale dans le but d’offrir une rémunération globale compétitive.
Nouveauté de cette édition
Vous souhaitez seulement avoir accès aux données salariales des emplois repères que l’on trouve généralement dans les commerces de proximité? Pour un tarif moindre, Détail Québec vous offre le rapport simplifié. Consultez le tableau comparatif distinguant les options qui s’offrent à vous.