Recrutement : l’enjeu no 1

Publié le 7 janvier 21

Saviez-vous que les défis liés à la rareté de main-d’œuvre demeurent importants? 

Avant la crise sanitaire, 80 % des détaillants prévoyaient des difficultés de recrutement pour au moins un poste au cours des trois prochaines années. Les résultats démontrent que la pandémie n’aura fait qu’accentuer cette problématique. Les postes pour lesquels des difficultés sont prévues sont les suivants:

Plusieurs méthodes sont jugées efficaces

Les moyens électroniques de recrutement (p. ex., Facebook, site Web d’emploi) sont bien perçus de la part des employeurs. Effectivement, 56 % d’entre eux incluent au moins un moyen électronique parmi ceux jugés les plus efficaces en matière de recrutement.

Chez les employés, les moyens classiques demeurent populaires. Ceux-ci s’en remettent aux méthodes traditionnelles comme la candidature spontanée et le bouche à oreille.

Un taux de roulement élevé

En moyenne, les établissements rapportent un taux de roulement de 26 %, ce qui est très élevé. D’ailleurs, la problématique est particulièrement criante pour les postes de conseiller-vendeur et de caissier. Le taux de roulement élevé peut, en partie, s’expliquer par le temps partiel, les horaires de travail et les faibles salaires.

Des difficultés s’imposent

Si l’embauche de personnes éloignées du marché du travail pourrait constituer une solution à la rareté de main-d’œuvre, celle-ci soulève néanmoins quelques défis. Le retour au travail après une absence prolongée, la barrière de la langue ou le besoin d’encadrement impliquent parfois des difficultés d’intégration de la main-d’œuvre. Néanmoins, certaines entreprises affirment que leur expérience a été concluante!

De manière générale, le manque de qualifications ou d’intérêt pose également problème aux entreprises.

L’impact de la pandémie

Les commerces physiques ont été dans l’obligation de fermer au printemps 2020. Plusieurs travailleurs se sont donc tournés vers des sous-secteurs dits essentiels, un exode qu’on estime à 20 000 travailleurs. Par conséquent, des efforts considérables sont à prévoir pour retrouver le bassin de main-d’œuvre « perdu » au profit d’autres commerces ou d’industries.

Une certitude demeure: les entreprises devront faire preuve de créativité et de tolérance pour pallier ces difficultés. Certaines idées ont d’ailleurs été explorées par certains détaillants pour surmonter ce défi:

Ces données proviennent de notre récente étude qui dresse le portrait de la situation actuelle et future du commerce de détail. Pour accéder à l’ensemble des données, consultez le rapport complet.